Voir – Accepter – Transformer
Un chemin de libération intérieure

« Ce que l’on refuse de voir en soi se répète sans fin, jusqu’à être reconnu, accepté, et transformé en lumière. » Anaëlle Le Coguic
Cette méthode a été mise au point par Myriam Brousse et Marc Fréchet, deux pionniers de la mémoire cellulaire. Leur travail a permis de structurer un processus thérapeutique à la fois profond, incarné et respectueux du rythme de chacun·e.
La mémoire cellulaire repose sur une trame simple, mais profondément transformatrice : voir – accepter – transformer. Trois étapes indissociables pour aller à la rencontre de soi, là où le corps conserve des traces, des douleurs et des histoires qui ne demandent qu’à être éclairées et réintégrées. Voici comment, ensemble, nous avançons sur ce chemin.
1. Voir : éclairer ce qui a été longtemps invisible
« Pourquoi cela revient-il encore ? Pourquoi cette douleur, ce schéma, cette émotion… encore et encore ? » Ces questions sont souvent le point de départ.
Grâce à différents outils que vous pouvez retrouver dans mon approche (grille de vie, génosociogramme, descente dans le corps, exploration du projet-sens…), nous allons ensemble relire votre histoire et lui redonner du sens. Nous décrypterons, étape après étape, pourquoi certains événements se répètent dans votre vie. Pourquoi sont-ils encore et toujours source de souffrance ? Où ont-ils pris naissance, et quand ?
Ce que l’on découvre dans cette phase, ce sont les empreintes profondes qui gouvernent souvent notre vie à notre insu. Celles laissées par l’histoire familiale, le vécu prénatal, les non-dits, les fidélités inconscientes, les ruptures non intégrées, les deuils en suspend.
Cette étape de « voir » peut être plus ou moins longue selon votre chemin déjà parcouru. Elle est parfois intense, mais toujours libératrice. Lever le voile sur ce qui était tapi dans l’ombre est une première victoire.
Les outils que nous utilisons dans cette étape :
La grille de vie de Marc Fréchet : permet de repérer les cycles biologiques cellulaires mémorisés qui se rejouent inconsciemment au fil de la vie.
Le génosociogramme : pour mettre en lumière les répétitions et loyautés familiales inconscientes.
Les ressentis corporels : véritable boussole pour accéder aux mémoires inscrites dans le corps.
2. Accepter : dire oui à ce qui a été
Accepter n’est pas pardonner. Accepter, c’est reconnaître que cette blessure, ce vécu, cette douleur ont eu lieu. Et que oui, cela a marqué votre histoire. Mais non, cela ne vous définit pas.
C’est une étape exigeante, souvent touchante. Elle demande du temps, de la douceur et du courage. Accompagné·e pas à pas, avec bienveillance, vous pourrez peu à peu regarder autrement votre passé. Le regard sur vous-même s’adoucit, s’éclaire.
Les événements vécus prennent un autre sens. Le deuil peut enfin commencer : de ce qui n’a pas été, de ce qui aurait dû être, des illusions, des pertes…
L’acceptation ouvre une porte intérieure : celle de la réconciliation avec soi, avec son histoire, avec sa lignée. Vous vous autorisez à être tout entier·e, dans vos zones d’ombre comme dans vos élans de lumière.
3. Transformer : rééduquer la mémoire du corps
Ce que le corps a enregistré, il peut aussi le transformer. En mémoire cellulaire, transformer ne signifie pas oublier, mais intégrer autrement.
Nous allons contacter ensemble la blessure initiale en profondeur – parfois dès les premiers mois de vie intra-utérine, parfois même au-delà – pour qu’elle cesse de gouverner votre présent.
Pour cela, nous utilisons :
- La descente dans le corps : un état de relaxation profonde pour remonter aux ressentis de votre vie fœtale, aux émotions oubliées mais toujours agissantes.
- La rééducation symbolique : en fin de séance, je vous propose un mouvement, un geste, un rituel, une lecture, un soin du corps (ostéopathie, fasciathérapie, watsu…). Ce sont de petits actes symboliques, mais puissants.
Nous décidons ensemble de ce qui est juste pour vous, ici et maintenant. Le but est de libérer le passé, pour que l’événement ne se répète plus, et que votre corps puisse inscrire une nouvelle mémoire, fondée sur la sécurité, la conscience et le choix.
4. Le projet-sens : là où tout commence
En mémoire cellulaire, nous accordons une attention particulière au projet-sens : les 18 mois fondamentaux entourant votre conception et votre naissance. C’est là que s’impriment les grandes thématiques de votre vie.
Ce que vos parents ont traversé, consciemment ou non, ce que votre lignée portait à ce moment-là, les non-dits, les pertes, les espoirs, les conflits… Tout cela vous a imprégné.
Et tout ce qui survient plus tard – burn-out, maladies, ruptures, répétitions – n’est bien souvent que l’écho d’un événement de cette période fondatrice. Tant que cette empreinte n’est pas vue, acceptée et transformée, elle continue d’agir en nous.
Même en cas d’adoption, ou si vous ne connaissez rien de cette période, le corps garde la trace. Et nous savons la retrouver.
5. Un chemin à votre rythme
Ce processus n’est ni linéaire, ni figé. Il s’adapte à chaque être. Il honore le mystère, l’intelligence du corps, et la puissance de la vérité intérieure.
Voir. Accepter. Transformer. Trois actes de courage, trois gestes d’amour. Trois clés pour se réconcilier avec soi-même et retrouver le fil de sa vie.
Bibliographie
Satprem, Bernard Enginger. Le mental des cellules. s.l. : Robert Laffont.
Myriam Brousse. Corps et sens, Mémoire cellulaire. [En ligne].
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