Pourquoi faire une thérapie en mémoire cellulaire ?

1. Reprendre les rênes de sa vie : un chemin de responsabilisation
La mémoire cellulaire n’est pas une thérapie passive. Elle engage pleinement la personne dans un processus de responsabilisation. Il ne s’agit plus d’attendre que le changement vienne de l’extérieur, mais de redevenir acteur et auteur de sa propre vie. À travers ce travail, on explore les zones d’ombre, les blessures, les répétitions, non pas pour les fuir, mais pour les comprendre et les transformer.
2. Le corps comme guide et lieu de transformation
En mémoire cellulaire, le corps est au centre du travail thérapeutique. Il garde en mémoire tout ce que nous avons traversé, même avant notre naissance. Chaque symptôme, chaque sensation, chaque réaction peut être un indicateur précieux. C’est par le corps que la transformation commence. Il est notre point d’entrée vers les cycles biologiques cellulaires mémorisés (CBCM), ces schémas récurrents qui rejouent dans notre vie jusqu’à ce qu’ils soient vus, acceptés et transformés.
3. Voir – Accepter – Transformer : une méthode en trois temps
La méthode de Myriam Brousse repose sur trois étapes fondamentales :
- Voir : mettre en lumière l’origine d’un schéma répétitif, d’une douleur ou d’un blocage.
- Accepter : accueillir avec bienveillance ce qui a été vécu, sans jugement ni fuite.
- Transformer : intégrer de nouveaux repères, pour faire des choix en conscience.
Cette approche permet de passer de la survie à la vie, de la réaction à la présence, en réactivant nos propres ressources.
4. Des outils concrets au service de l'éveil
La thérapie en mémoire cellulaire repose sur des outils puissants :
- La grille de vie : une lecture biographique qui permet de repérer les cycles, les répétitions, les points de bascule.
- La bio-résonance cellulaire : un dialogue subtil avec l’intelligence du corps pour identifier les mémoires encore actives.
- La descente dans le corps : un temps de relaxation profonde pour se connecter aux ressentis et aux images précoces.
5. La place du transgénérationnel et des constellations de vie
Nos cellules ne gardent pas seulement notre propre histoire, mais aussi celles de nos ancêtres. C’est là que la psychogénéalogie prend tout son sens. Quand c’est nécessaire, des constellations de vie avec figurines peuvent être proposées pour visualiser les rôles, les places, et libérer les liens inconscients qui nous entravent.
6. Une approche enracinée entre l’Inde et la France
En tant que thérapeute, je partage ma pratique entre la France et l’Inde, notamment Pondichéry et Auroville. Ce lien profond avec le berceau spirituel et corporel de la mémoire cellulaire nourrit ma façon d’accompagner. Les enseignements de Sri Aurobindo et de Mirra Alfassa (la Mère) infusent ce travail, tout comme les écrits de Satpremsur « Le mental des cellules » qui résonnent comme une inspiration subtile pour repenser le soin.
7. Une thérapie incarnée, non ésotérique
Ici, pas de promesses miraculeuses, ni de concepts abstraits. Il s’agit d’un chemin ancré, rigoureux, qui utilise les outils du corps, de la biographie, de la conscience et de la relation pour retrouver sa souveraineté.
Car, au fond, faire une thérapie en mémoire cellulaire, c’est écouter ce que le corps n’a jamais cessé de nous dire.
Retrouver le fil de soi
Faire une thérapie en mémoire cellulaire, c’est entamer un chemin de reconnexion.
C’est redonner une voix à ce qui a été tu, écouter ce que le corps murmure depuis longtemps, et retrouver le fil de son histoire avec lucidité, compassion et courage.
Ce chemin ne promet pas de solution instantanée.
Mais il ouvre un espace de vérité intérieure, où chaque prise de conscience devient une porte vers plus de liberté.
À chacun sa cadence, à chacun sa traversée.
Ce que la mémoire a cristallisé, la conscience peut l’éclairer.
Et ce que le corps a enduré, il peut aussi le libérer.
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