Qu’est-ce que la "mémoire cellulaire"  ?

Comprendre son impact sur notre vie

Le Corps, Gardien de Notre Histoire

Et si votre corps conservait bien plus que ce dont vous avez conscience ? Chaque émotion vécue, chaque événement marquant, chaque expérience, qu’elle soit heureuse ou douloureuse, laisse une empreinte dans notre corps. C’est ce que l’on appelle la mémoire cellulaire.

Nos cellules ne se contentent pas de remplir des fonctions biologiques : elles enregistrent et transmettent les traces invisibles de notre passé, influençant ainsi notre manière d’être, nos réactions, nos peurs et même nos schémas de vie. Ces émotions ne sont pas seulement issues de notre propre vécu ; elles peuvent aussi provenir de nos parents ou grands-parents (mémoire transgénérationnelle). La période de 18 mois précédant et intégrant la naissance (Projet-Sens) est particulièrement marquante, car elle façonne profondément notre construction émotionnelle, notre rapport au monde et nos mécanismes de survie

Pourquoi certaines émotions restent-elles ancrées dans notre corps  ?

De nombreux chercheurs et thérapeutes ont contribué à faire émerger la notion de mémoire cellulaire et à démontrer son influence sur nos comportements et nos choix de vie :

Les pionniers de la mémoire cellulaire

  • Myriam Brousse, créatrice de la méthode de mémoire cellulaire, a collaboré avec Marc Fréchet. Ensemble, ils ont expérimenté les cycles biologiques cellulaires mémorisés (CBCM).
  • Marc Fréchet, psychologue clinicien, a révélé comment nos expériences se répètent inconsciemment à des âges clés, façonnant nos schémas de vie.
  • Alice Miller, psychanalyste, a démontré comment les traumatismes de l’enfance restent inscrits dans le corps et influencent nos comportements adultes.
  • Anne Ancelin Schützenberger, à travers la psychogénéalogie, a mis en évidence les transmissions inconscientes qui traversent les générations.

Leur travail a permis de mieux comprendre que nos blocages, nos peurs et nos schémas répétitifs ne sont pas des coïncidences, mais le fruit d’une mémoire profondément inscrite en nous.

Comment « se forme » la Mémoire Cellulaire  ?

La mémoire cellulaire commence bien avant notre naissance et continue tout au long de notre vie. Elle se constitue par différentes voies :

  • L’héritage transgénérationnel : Certains événements non résolus (secrets, non-dits…) ou émotions refoulées peuvent se transmettre de génération en génération, influençant inconsciemment notre propre parcours.
  • Le Projet-Sens : 18 mois précédents et intégrants la naissance : Les émotions ressenties par la mère pendant la grossesse, le contexte de notre conception et la manière dont nous venons au monde laissent des empreintes profondes. Une naissance difficile, une séparation immédiate avec la mère ou une ambiance stressante peuvent marquer inconsciemment notre rapport à la vie. Le comportement du père, son attitude, sa présence ou son absence etc… s’inscrivent dans notre corps lors de cette période. 
  • Les expériences de l’enfance : Nos premières interactions avec le monde forgent nos croyances et nos réactions émotionnelles. Un choc, un rejet ou une expérience marquante peuvent s’inscrire dans nos cellules et influencer nos comportements adultes.
  • Les traumatismes émotionnels ou physiques : Un événement marquant (deuil, séparation, maladie, accident, humiliation…) peut rester stocké dans la mémoire du corps, se manifestant parfois par des tensions, des douleurs inexpliquées ou des blocages émotionnels.

Comment reconnaître une mémoire cellulaire qui fait souffrir  ?

Sans même en avoir conscience, nos mémoires du corps impactent notre quotidien de multiples façons :

  • Réactions émotionnelles spontanées : Pourquoi certaines situations déclenchent-elles en nous des réactions disproportionnées ou irrationnelles ? Un traumatisme, une émotion refoulée, une situation de rejet vécue avec la mère etc… peuvent être à l’origine de ces émotions soudaines.
  • Schémas répétitifs : Certaines personnes constatent qu’elles vivent toujours le même type de relations toxiques, rencontrent toujours les mêmes obstacles ou vivent des échecs à répétition dans certains domaines de leur vie.
  • Blocages et peurs inexpliquées : Une peur intense de l’abandon, du rejet, de l’échec ou une difficulté persistante à s’exprimer peuvent être liés à une mémoire enfouie.
  • Somatisations et douleurs chroniques : Lorsque le corps exprime ce que nous n’avons pas pu verbaliser ou conscientiser, des tensions, douleurs inexpliquées ou troubles chroniques peuvent émerger.

Peut-on transformer ces mémoires qui nous font souffrir  ?

La bonne nouvelle, c’est que ces mémoires ne sont pas une fatalité. Elles ne sont pas figées et peuvent être mises en lumière, comprises et transformées grâce à un travail spécifique.

Différentes approches permettent d’explorer et de transformer ces empreintes profondes :

  • Les cycles biologiques cellulaires mémorisés (CBCM), également appelés « grille de vie », découverts par Marc Fréchet et expérimentés de très nombreuses fois par Myriam Brousse, qui montrent comment nos expériences se répètent inconsciemment à certains âges clés de notre vie.
  • La descente dans le corps : Un processus d’écoute profonde où l’on prête attention aux sensations corporelles pour remonter à l’origine d’un blocage.
  • La bio-résonance cellulaire (BRC) : Issue de la kinésiologie et créé par Véronique Brousse, cette méthode permet d’interroger la mémoire du corps pour retrouver des événements inscrits inconsciemment.
  • La psychogénéalogie : Une exploration des mémoires familiales et des héritages inconscients qui influencent nos comportements.

Un premier pas vers la Conscience

Si vous avez déjà ressenti une peur ou un blocage sans raison apparente, il est possible qu’une mémoire cellulaire en soit la cause. Le corps sait. Il nous parle à travers nos sensations, nos émotions et nos résistances.

Et si votre corps portait en lui les clés d’une libération intérieure ?

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